Qu’est-ce que la généalogie successorale ?
Le généalogiste successoral n’est ni notaire, ni avocat, ni archiviste, ni détective privé, et pourtant un peu tout ça à la fois. Il fourmille de compétences diverses et variées qui l’amènent quotidiennement à faire des passerelles entre différents secteurs juridiques et techniques. L’ADN de cette profession est intrinsèquement liée au notariat qui lui fournit ses armes pour accomplir au mieux ses missions.
La Chambre des Notaires de Paris explique que « la profession de généalogiste successoral consiste notamment à rechercher les héritiers dans les successions dont la dévolution est inconnue, incomplète ou incertaine. »
L’histoire, souvent mêlée à un soupçon de légende, raconte que Monsieur Hippolithe TRANNOY, clerc de notaire, fut chargé en 1830, dans la région parisienne par le notaire de l’étude où il travaillait, de retrouver les ayants droit d’une succession aux héritiers inconnus. Les deux compères, après plusieurs mois de recherches fastidieuses et d’avances de fonds, finirent par établir la dévolution complète du défunt et l’accord des héritiers afin de les représenter pour régler ladite succession.
Monsieur TRANNOY avait-il alors seulement conscience que la tâche accomplie engendrerait une profession qui se dissocierait de la mission de notaire ? En 1830, peut-être pas, mais son aventure le conduisit à s’associer avec des avocats, notamment Monsieur Gustave PELLETIER. Ensemble, l’activité de généalogie successorale prit forme et devint une profession. Ainsi, en 1895 naquit, sous l’impulsion du gendre de Monsieur Gustave PELLETIER, la première étude de généalogie successorale française.
« Généalogie » vient de l’association du grec γovoς, espèces, générations, et λόγος, sciences, discours, paroles. « Succession », quant à lui est tiré du latin successio, succederer, action de prendre la place, venir à la place de. La généalogie successorale est une science de l’espèce, une science de la parole, sans mot. Le notaire et le généalogiste se complètent dans cette mission pour devenir ensemble un allocutaire dont la fonction « d’aide au passage » doit permettre à chaque ayant droit de trouver sa place.
« Généalogie » vient de l’association du grec γovoς, espèces, générations, et λόγος, sciences, discours, parole. « Succession », quant à lui est tiré du latin successio, succederer, action de prendre la place, venir à la place de. La généalogie successorale est une science de l’espèce, une science de la parole, sans mot. Le notaire et le généalogiste se complètent dans cette mission pour devenir ensemble un allocutaire dont la fonction « d’aide au passage » doit permettre à chaque ayant droit de trouver sa place.