MODUS OPERANDI

Le généalogiste professionnel est un chercheur qui doit savoir mobiliser dans le même temps son intuition et ses compétences. Il vogue au fil de sa carrière entre le droit et l’histoire. Il maîtrise sur le bout des doigts les fondamentaux du droit de la famille et des successions et est toujours vigilant à effectuer des veilles juridiques. 

Le généalogiste successoral est mandaté par un notaire quand les ayants droit sont partiellement ou totalement inconnus. Mais par où commencer ? Une personne décédée a laissé des traces de sa vie, mais où convient-il d’enquêter ?  

Il lâche, comme un pêcheur, plusieurs lignes et patiente jusqu’à ce que l’une d’elles morde.

Témoignages oraux

Parmi ces lignes, il faut compter sur les témoignages oraux. Le généalogiste interroge systématiquement l’ensemble des proches, du voisinage ou du personnel de santé connu qui ont côtoyé le défunt. Ces moments de vie racontés ne doivent en aucun cas constituer des faits pris pour acquis mais un point de départ pour des vérifications plus poussées. L’information récoltée peut être complète, comme l’identité d’un enfant, d’une sœur ou très éparse comme la seule mention d’une ville habitée 30 ans auparavant par le défunt ou encore l’évocation d’un premier mariage, sans date, ni lieu, ni identité de l’époux présumé. Chaque personne connexe au défunt, qu’elle ait un lien de famille avec lui ou non, peut sans le savoir, avoir des informations qui déclencheront chez le généalogiste une alerte sur une nouvelle piste.

Ces éléments tracent les premières lignes directrices des chemins à emprunter. Toutefois, même les plus proches amis d’un défunt ne connaissent pas toute la vie de ce dernier.

État civil et recensement de population

Le policier, le journaliste, le détective… tous sont au fait qu’une information n’a de valeur que si sa source est vérifiable.

Ainsi, le généalogiste scrute l’état civil des différents lieux de vie du défunt : les naissances du même patronyme, les tables décennales de naissances et de mariages… Chaque recherche doit être faite avec attention puisque chaque dossier est différent. Une femme pourra par exemple avoir eu des enfants avant mariage qui porteront son nom de famille et non celui de son époux. Un homme pourra avoir eu des enfants hors mariage qui naîtront du nom de la mère mais seront reconnus par ce dernier un, cinq ou dix ans plus tard.

L’Etat civil : ce sont les naissances, mais également les mariages et les décès. Ces actes indispensables dans nos recherches mentionnent les adresses et métiers des proches. Le généalogiste peut ensuite consulter les recensements de populations et établir avec précision la liste des personnes domiciliées à une même adresse.

État civil et recensement de population

Le policier, le journaliste, le détective… tous sont au fait qu’une information n’a de valeur que si sa source est vérifiable.

Ainsi, le généalogiste scrute l’état civil des différents lieux de vie du défunt : les naissances du même patronyme, les tables décennales de naissances et de mariages… Chaque recherche doit être faite avec attention puisque chaque dossier est différent. Une femme pourra par exemple avoir eu des enfants avant mariage qui porteront son nom de famille et non celui de son époux. Un homme pourra avoir eu des enfants hors mariage qui naîtront du nom de la mère mais seront reconnus par ce dernier un, cinq ou dix ans plus tard.

L’Etat civil : ce sont les naissances, mais également les mariages et les décès. Ces actes indispensables dans nos recherches mentionnent les adresses et métiers des proches. Le généalogiste peut ensuite consulter les recensements de populations et établir avec précision la liste des personnes domiciliées à une même adresse.

Archives fiscales

L’administration fiscale trace, quand le patrimoine d’un défunt le permet, les biens que possédait ce dernier avant son décès. Par une fiche décès ou une déclaration de succession, elle liste les éléments d’actif et de passif de la succession mais surtout les ayants droit dudit patrimoine.

Fiches matricules

Les Archives départementales conservent et mettent à disposition des professionnels les Fiches Matricules du service militaire. Ces documents sont extrêmement précieux pour le généalogiste qui peut consulter, quand elles sont mentionnées, les différentes adresses d’habitation du soldat et ainsi se reporter aux recensements de populations adéquats.

Archives notariales

Les notaires sont garants d’actes des rites de passage de la vie de chacun : contrat de mariage, acte de vente, acte de notoriété, testament etc. Le généalogiste ne peut rêver mieux, lui, qui cherche des traces de vie. Il commande ainsi, auprès des études notariales quand il y a lieu, les actes en lien avec les personnes recherchées. Un acte de notoriété liste par exemple les héritiers d’une succession avec la précision de leur état civil et adresse.  

Concessions funéraires

Nos recherches nous amènent régulièrement à interroger le service des cimetières des communes. Une concession funéraire donne accès à la liste de défunts inhumés ensemble mais également l’identité (et avec un peu de chance l’adresse) du concessionnaire. Ainsi, il n’est pas rare de retrouver un membre de la famille qui n’était apparu, ni dans les recensements de population ni dans les tables décennales de l’état civil.

Archives notariales

Les notaires sont garants d’actes des rites de passage de la vie de chacun : contrat de mariage, acte de vente, acte de notoriété, testament etc. Le généalogiste ne peut rêver mieux, lui, qui cherche des traces de vie. Il commande ainsi auprès des études notariales quand il y a lieu les actes en lien avec les personnes recherchées. Un acte de notoriété liste par exemple les héritiers d’une succession avec la précision de leur état civil et adresse.

Concessions funéraires

Nos recherches nous amènent régulièrement à interroger le service des cimetières des communes. Une concession funéraire donne accès à la liste de défunts inhumés ensemble mais également l’identité (et avec un peu de chance l’adresse) du concessionnaire. Ainsi, il n’est pas rare de retrouver un membre de la famille qui n’était apparu, ni dans les recensements de population ni dans les tables décennales de l’état civil.

Les années forgent la pratique et la maîtrise des degrés successoraux.  

Les vérifications d’usage se tissent comme une toile d’araignée et partent des héritiers les plus proches, pour s’élargir vers les cousins plus éloignés. Là où un amateur tient pour acquis une descendance sur la base d’une seule source, le professionnel prendra le temps nécessaire pour en recouper plusieurs. Parmi les grands sages de la généalogie successorale, on peut entendre ce crédo « il faut toujours trois sources pour fixer une descendance/ascendance ».